STAND UP Engagement for democracy , un témoignage artistique et actif de l’engagement pour la démocratie.
Le résultat des élections américaines est un tremblement de terre pour nos démocraties.
Le citoyen, par son vote, a montré qu’il était prêt à répondre OUI à des propositions qui mettent à mal nos valeurs et nos droits fondamentaux acquis au fil des siècles et dont nous sommes fiers.
Aussi le moment est particulièrement approprié pour cette exposition STAND UP Engagement for democracy où chaque artiste présenté est engagé dans son œuvre et dans sa vie.
La galerie propose, tout au long de l’exposition, des soirées dédiées à ce thème en présence des artistes, écrivains, enseignants… Elles feront l’objet d’échanges, discussions sur l’analyse qu’ils font de la situation.
Il s’installe en France après des études aux Beaux Arts de l’Université de Leeds où il est initié au mouvement d’Art&Language, art conceptuel dans lequel s’inscrira son œuvre.
Artiste engagé, Bruce Clarke témoigne, dans ses créations, de l’histoire contemporaine et interroge.
Il expose depuis 1989 en France et à l’étranger
Engagé dans le mouvement anti-apartheid, Bruce Clarke s’implique profodément dans l’organisation «Rencontre Nationale Contre l’Apartheid»
Dans le même temps, militant contre les signes annonciateurs du génocide au Rwanda, il créé un mémorial du génocide
« Le jardin de la mémoire » en 2000 puis en
2014 avec le collectif «Les Hommes Debout», il redonne corps et visages aux disparus par de gigantesques peintures murales sur les lieux de mémoire du génocide à l’occasion du 20e anniversaire.
L’humain est au centre de son art qu’il « décontextualise » et place au cœur de l’histoire collective et individuelle sans frontières, ni limites arbitraires.
L’ENGAGEMENT «Je suis un artiste plasticien et je suis militant»
Il intègre son engagement politique dans sa recherche plastique qui se situe dans un courant de figuration critique.
«Ma technique est celle de la figuration critique. Figurer, représenter, c’est déjà dénoncer et condamner l’inacceptable»
LA RECOMPOSITION
«Je ne commente pas, je recompose à partir d’une «mise à plat» de la figure»
Bruce Clarke vit son œuvre. A travers elle, il plonge en temps réel dans la vie, les
évènements, les drames. Véritable parcours d’un ressenti, sa création mêle images et mots, lacérés, déchirés, déconstruits et reconstruits selon sa sensibilité.
Cette recomposition se fait le témoin de son engagement.
«Plastiquement, je pars de fragments déchirés, de papiers divers, de journaux, d’affiches, et je les travaille, les triture, les imprègne de couleurs, mots et images s’intègrent alors et se recomposent sur la toile».
Il offre un nouveau language et compose un nouvel espace de sens.
CREER DES PONTS
«Le principal rôle de mes peintures est d’établir une passerelle vers l’extérieur, de poser des questions, souvent sans réponse, de manière à la fois ludique et sérieuse, ingénieuse et naive.»
A travers ses tableaux, « fenêtres du monde », Bruce Clarke suggère des pistes de réflexion qu’il nous appartient d’emprunter ; libres de comprendre et de réfléchir c’est l’occasion de nous réapproprier notre propre vision des choses.
Bruce Clarke est l’expression de son œuvre autant que son œuvre est l’expression de lui-même.
Peter Yarrow
Né le 31 mai 1938, chanteur et compositeur américain, expose pour la première fois son oeuvre peinte, mèlant portraits sensibles et éclats de couleur.
A 7 ans, il découvre sa passion pour l’art lors de sa visite à la colonie d’artistes de Woodstock. Plus tard il suit des cours à Art Students League (NYC) et développe la peinture. Pendant le même temps il s’installe à Greenwich village où il compose sa musique et avec le trio folk Peter, Paul and Mary connait la gloire dans les années 1960.
Ils rendent célèbre la chanson de Bob Dylan « Blowin’ in the wind».
Il co-écrit avec Leonard Lipton l’un des plus grands succès du groupe,
” Puff, the Magic Dragon”.
Peter Yarrow devient alors une icône de la musique américaine.
Rénovateur du mouvement folk, conservateur de la chanson américaine, vulgarisateur de jeunes auteurs de talents, Peter, Paul And Mary mérite sa place de trio le plus populaire de l’histoire du folk américain.
Porte-parole de la nouvelle gauche des années 1960, Yarrow est un militant pour des causes sociales et politiques.
Il a apporté son soutien à des causes qui vont de l’ opposition à la guerre du Vietnam à la création de l’Opération Respect, une organisation mondiale, «dont laugh at me» qui promeut la tolérance et la civilité dans les écoles.
En 1963, le trio marcha avec Martin Luther King à Selma. Les trois ont participé à d’innombrables manifestations contre la guerre au Vietnam. Bien que leur activisme aie provoqué un flot constant de menaces de mort, ils n’ont jamais cédés.
Scott Kling
Sculpteur né à New York en 1959 puise ses influnces chez les maîtres européens de l’époque moderne (Ar-chipento, Arp, Brancusi, Matisse Nogushi…) ainsi que dans l’art primitif des Cyclades, de l’Afrique tribale et de la période Pré-Colombienne.
Scott est membre et sculpteur résident de l’Art Student League de New York City et a intégré la SEM Studio à Pietrasanta en Italie qui a vu passer les plus grands sculpteurs de marbre du monde et les grands maîtres du passé (Michel Ange et Henry Moore.)
Un homme aux multiples talents, Scott a reçu une Watson bourse pour étudier le changement climatique après avoir été diplômé du Connecticut College avec une spécialisation en sciences de l’environnement en 1981.
Sa dernière collection «Human Landscape» célèbre le mouvement organique et la forme féminine. Ses sculptures traduisent un large spectre d’émotions humaines, de la joie à la peine en passant par une réflexion sur la condition humaine. La forme humaine inspire le travail de Scott avec la danseuse Cynthia son modèle et muse. Ses créations organiques sont en pierre, bois et bronze, mais il est ouvert à de nouvelles choses.
Jack Smith
Un peintre de New Mexico. Célèbre portraitiste de Taos, Jack Smith révèle la force et l’authenticité des visages. On l’a surnommé le Lucian Freud américain pour son interprétation candide et énergique de l’humain.
Suite à l’exposition solo «Jack Smith : Taos Portraits», au Harwood Museum of Art de Taos, New Mexico, ses peintures entrent dans des collections publiques et privées nationales et internationales. Elles apparaissent dans de nombreuses publications dont Rolling Stone, Trend Magazine, Narrative Magazine, etc.
A l’origine portraitiste, les sujets de Jack vont du cèlèbre à l’inconnu, en passant par les gens de la rue. Parmi ses sujets les plus célébres: Le laureat du prix Nobel Derek Walcott, l’acteur Dennis Hopper.
Joshua Smith
Un peintre du Connecticut. La palette de couleurs de ce peintre originaire du Connecticut crée un monde fantastique et mystérieux de souvenirs et métaphores poétiques.
Travaillant parfois jusqu’à 30 toiles à la fois, Smith s’inspire des rêves, d’architecture et de la religion pour représenter l’art et la foi.
Joshua Smith a obtenu un Master en peinture à l’Université de Hartford, Connecticut.
Après 30 expositions collectives et une douzaine de solos, il est lauréat du Grand Prix de la New York International Art Expo en 2007. Il remporte également la Médaille de l’Asso-ciation des Arts, Sciences et Lettres pour sa participation à l’exposition de la Société des Beaux Arts au Carrousel du Louvre en 2012.
Emmanuelle Fevre
Photographisme. Les créations d’Emmanuelle Fèvre sont des compositions photographiques à la frontière entre photographie et graphisme. Emmanuelle Fèvre crée un monde subliminal, que l’on explore couche après couche pour en découvrir la complexité.
Les portraits de Barack Obama qu’elle crée spécialement pour la dorothy’s gallery deviennent le reflet imaginaire d’une icône médiatique, la concrétisation de nos souvenirs fous. Ces accumulations de photographies recomposent les souvenirs collectifs de ce personnage public emblématique, populaire et surmédiatisé
Kathy Anderson
Photographe, implantée à Houston, Texas
La photographie a une valeur forte de témoignage pour Katy : « Un moment unique du temps capturé afin que je n’aie pas à me reposer uniquement sur ma mémoire seule pour raconter l’histoire ».
Sa rencontre avec Patrick Medrano a changé sa façon de voir. Leurs œuvres photographiques en trois dimensions sont empreintes d’humour, d’ironie, et d’une portée politique et sociale. Dans une société dans laquelle nombreux sont ceux qui n’aiment pas la notion de race, Katy Anderson persévère à faire de l’art sur la race.
« Penser que nous avons dépassé le racisme en Amérique ne signifie pas que c’est totalement fini.»
Pour elle, il y a encore beaucoup à dire : entre une école abandonnée autrefois victime de ségrégation, et de poignants portraits de jeunes Afro-Américains confrontés à des stéréotypes racistes, elle provoque le débat.
Jean-Baptiste Seckler
Artiste français, vit et travaille à Paris.
Portraitiste dans l’âme, le visage a toujours été pour Jean- Baptiste une source inépuisable d’inspiration.
Tout type de faciès a ses particularités qu’il lui plait d’observer, d’analyser et de retranscrire dans ces moindres détails. C’est donc avec passion et persévérance que l’artiste étudie formes, lignes et valeurs dans le but d’élucider les mystères de la beauté et de ce petit rien qui donne toute sa vie et son intensité au regard.
« Les visages que je peints, ceux que je sculpte, ont un regard franc qui jamais ne se détournera de vous … »
Craig Sofaly
Sculpteur américain est né en 1956 en Floride se consacre aux arts dès son plus jeune âge. Polyvalent et prolifique, il suit une formation universitaire aux beaux-arts dans les années 1970, où il se spécialise dans la sculpture et la peinture.
Peuplées de figures étranges et oniriques, les sculptures de Craig Sofaly laissent transparaître la vision critique de l’artiste sur le monde qui l’entoure.
Ses œuvres ouvrent un dialogue sur les questionnements contemporains qui entourent la politique et l’actualité, deux sujets qui sont une source d’inspiration intarissable pour son imaginaire visuel. Tantôt sarcastique, tantôt engagé, l’art de Craig Sofaly entraîne les spectateurs dans un univers où le bizarre se mêle subtilement à l’esthétique poétique, où les consciences sont éveillées au moyen du surréalisme « brut » et de l’humour.