2015
Dorothy’s gallery & American Center for the arts présentent l’art et la culture coréens à travers l’imagination de trois jeunes artistes : Soon Young Lee, Eun Jung Lee et Shoi. La réalité s’y transforme en rêve devant nos yeux.
Autour de l’exposition : table-ronde, cérémonie de thé, musique, projection de court et long métrages
Soon Young Lee
Soon Young Lee est artiste coréenne, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris. Ses photographies résultent de deux actes de création : la sculpture et la photographie. L’artiste expose son œuvre en France, en Allemagne et en Corée.
Soon Young Lee commence par façonner un lieu, créer des intérieurs. La taille réelle des objets est réduite à l’échelle d’un douzième : un humain de 1m 69 cm mesure d’à peine 14 cm pour déambuler dans ses intérieurs. Mais souvent l’homme est tout simplement absent. Soon Young Lee met en avant de multiples objets qui témoignent son passage : chaussures, livres, tableaux de famille….
Les photographies nous laissent dans le doute sur ce que nous voyons. L’artiste construit un jeu sur le réel, ses possibles et ses imaginables.
PasSage, Soon Young Lee
Le travail de Soon Young Lee est un appel à une aventure aussi effrayante qu’excitante. La lumière tient une place prédominante dans son approche et donne tout son mystère à un univers situé à la lisière de la fantasmagorie et du surréalisme.
Eun Jung Lee
Après avoir étudié les Beaux-Arts à Séoul, Eun Jung Lee vient en France pour y poursuivre sa formation artistique. L’artiste vit et travaille à Paris.
Dans les dessins d’Eun-Jung Lee, comme dans le rêve et le souvenir, le monde réel apparaît fragmenté. La composition échappe au cadre et élimine la profondeur et la perspective. Les figures semblent flotter à la surface du papier. Le quotidien y côtoie l’irréel et le fantastique, en apparaissant insaisissable.
L’arbre enchanté, Eun Jung Lee
« Dans mon enfance, j’ai passé des heures à jouer à la balançoire dans un parc appelé Lapin, raconte l’artiste. Ce souvenir m’a amenée à travailler sur la notion d’équilibre et de déséquilibre à partir de cette question : peut-on trouver l’équilibre parfait en étant sur une balançoire ? »
Shoi
Shoi est artiste coréenne, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Le corps humain est au centre de la pratique artistique de Shoi. Transformé par la force l’imagination, le corps perd cependant sa dimension culturelle et acquiert une autonomie physique, sexuelle et intellectuelle.
Basée sur la mémoire, le rêve et de souvenir, l’œuvre de Shoi obéit à une logique subjective. L’artiste utilise le langage personnel et entièrement autobiographique qu’elle exprime de tous les matériaux et de toutes les formes. Shoi s’inspire d’événements qui ont brutalement changé son quotidien : dans son œuvre elle les recrée et exorcise dans de multiples métamorphoses.
Sans titre, Shoi