Francis Brunelle

March 2016

“A quel moment l’impérieuse nécessité de peintre naît-elle ?”

Les collages en bas-relief résultent du croisement entre “le drap” de l’exposition de 2012 et les grands collages. Le traitement de surface est délibéré, faisant écho aux oeuvres de John Chamberlain.
Les tableaux de guerre sont l’expression d’une colère. En 2012, début de la guerre en
Syrie, nous sommes envahis d’images de destruction, d’enfants blessés dans les bras de leur mère. Autant de figures, anonymes oubliées le lendemain. C’est pour lutter contre l’oubli, que j’ai peint ces toiles. Le grand tableau est un amoncellement de fusillés, replié “en miroir” pour créer une grande figure abstraite.
Le troisième temps de l’exposition est une méditation. Il s’agit d’un travail dans l’épaisseur de la matière. Des pas, un souffle, y ont inscrit des empreintes. Des glacis ont capté la lumière. Ce sont des ouvertures vers le monde intérieur. Une tentative de me rapprocher des laques extrême-orientales, de la lumière de Monet, et de tenter de percer le secret des glacis de Turner. Ce sont des reflets.

CATALOGUE BRUNELLE 2016-210X148-8
CATALOGUE BRUNELLE 2016-210X148-6
CATALOGUE BRUNELLE 2016-210X148-37

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Un demi-mètre carré : c'est la taille moyenne des peintures, dessins, collages, sculptures qui se sont échappés des prisons de quarante pays pour éclabousser de leur diversité les murs de la galerie de l'Américaine Dorothy Polley. La toute première e
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Ils et elles font rimer art avec taulard(e)s, mitard, parloir… mais aussi espoir. Ce sont cent cinquante détenu(e)s qui, sur tous les continents, du fond de leur prison, ont réalisé des œuvres d'une grande diversité. Les voilà exposées par Dorothy Po
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Un demi-mètre carré : c'est la taille moyenne des peintures, dessins, collages, sculptures qui se sont échappés des prisons de quarante pays pour éclabousser de leur diversité les murs de la galerie de l'Américaine Dorothy Polley. La toute première e