Catherine Seghers is in a completely different register. Like an escape from those watercolors in Japanese or Chinese ink. Curiously, it is unconsciously linked to the book because if some see it as folded paper, we see the world of the book: so many books worked in fans, wings spread from writing to painting.
The missing daughter of publisher Seghers has, as if inadvertently or intentionally, imbued her work with her legacy.
Catherine Seghers studied drawing at the Colarossi studio, then at the Académie de la Grande Chaumière, where she was introduced to painting. Meets Hans Bellmer who introduces him to engraving. Work the intaglio at Friedlander. Exhibits in several galleries. Discover the monotype technique, and illustrate all of Louis Calaferte’s theater, as well as a collection of poems
Catherine SEGHERS studied drawing at the Académie de la Grande Chaumière in Paris in 1956, then engraving in the studio of FRIEDLANDER in 1960.
She meets André BRETON, Hans BELLMER and Unica ZURN, strong personalities who confirm her taste for drawing and engraving.
She has participated in numerous exhibitions in Buenos-Aires, Paris, Mexico City, Denmark and recently in Tokyo.
“Folded papers are at the heart of Catherine SEGHERS’s inspiration, in these series of female figures in bluish tones. Behind the serene tranquility of this world, nestles a delight of pleats, which echo the collage compositions also practiced by the artist.
The arch of the eyebrows punctuates the enigmatic slit of the gaze; “The ladies of Catherine” have fire on their cheeks in their impassive face; this blush betrays their secret sensitivity, who knows, their sensuality.
An evanescent grace matches the placidity of the massive nose that evokes oceanic statues. Are these mischievous deities watching over this world of folds? “
français
Monde enfantin surréaliste pour cette graveuse et illustratrice française.
Catherine Seghers est dans un tout autre registre. Comme une échappée de ces aquarelles à l’encre japonaise ou chinoise. Curieusement, elle se relie comme inconsciemment au livre car si certains y voient du papier plié, nous, nous y voyons le monde du livre : autant de livres travaillés en éventails, ailes déployés de l’écriture en peinture.
La fille de l’éditeur Seghers disparu a, comme par mégarde ou intentionnellement, imprégné son travail de son héritage.
Catherine Seghers étudie le dessin à l’atelier Colarossi, puis à l’académie de la grande chaumière où elle s’initie à la peinture. Rencontre Hans Bellmer qui lui fait découvrir la gravure. Travaille la taille douce chez Friedlander. Expose dans plusieurs galeries. Découvre la technique du monotype, et illustre tout le théâtre de Louis Calaferte, ainsi qu’un recueil de poèmes
Catherine SEGHERS à étudié le dessin à l’académie de la Grande Chaumière à Paris en 1956, puis la gravure dans l’atelier de FRIEDLANDER en 1960.
Elle rencontre André BRETON, Hans BELLMER et Unica ZURN, personnalités fortes qui la confirme dans son gout pour le dessin et la gravure.
Elle à participé a de nombreuses expositions à Buenos-Aires, Paris, Mexico, au Danemark et dernièrement à Tokyo.
« Les papiers pliés sont au cœur de l’inspiration de Catherine SEGHERS, dans ces séries de figures féminines aux tons bleutés. Derrière la tranquillité sereine de ce monde, se love un délice de plissés, qui font écho aux compositions de papiers collés également pratiqués par l’artiste.
L’arc des sourcils vient ponctuer l’énigmatique fente du regard ; « les dames de Catherine » ont le feu aux joues dans leur visage impassible ; cette rougeur trahit leur sensibilité secrète, qui sait, leur sensualité.
Une grâce évanescente s’accorde avec la placidité du nez massif qui évoque des statues océaniques. S’agit-il de divinités malicieuses qui veillent sur ce monde de replis. »