Maurizio Galimberti, photographe officiel de Polaroid, est né à Côme, en 1965. Photographe dès son plus jeune âge, il s’y consacre entièrement dans les années 90, développant son travail de recherche photographique autour du Polaroid dont la technique, les couleurs et l’immédiateté le fascinent. Il voit ses photographies comme une ré-interprétation de la réalité, suivant son instinct vers une «gourmandise d’image», Maurizio Galimberti parle volontiers de son désir de «manger la réalité», la faire briller dans une lumière positive..
En 1991, il devient photographe officiel pour Polaroid Italia et develope son travail de mosaïque influencé par le futurisme de Boccioni et le mouvement cinétique de Marcel Duchamps.
En un instant, Galimberti parvient à visualiser la déconstruction complexe du sujet qu’il veut photographier. Cette déconstruction est mathématique dans sa rigueur et musicale dans son harmonie.
En 1999 il atteint la première place du classement des photographes portraitistes du magazine Class. Grâce à la gloire acquise dans ses représentations uniques, il est invité en tant que portraitiste officiel du Festival du Film de Venise. En 2003, son portrait de Johnny Depp apparait en couverture du Times Magazine.
Le travail de Maurizio Galimberti ne s’arrête pas à ces portraits de stars. Sa recherche de déconstruction photographique se prête également aux paysages urbains et bâtiments. L’abstraction et le motif deviennent le sujet dans une vision kaléidoscopique du monde. L’émotion devient première dans des polaroids retrvaillés aux couleurs nostalgiques
À mi-chemin entre le Futurisme et le Dadaïsme
Son projet artistique s’inscrit dans l’histoire de l’art. Galimberti parle de l’influence primordiale du Futurisme de Boccioni (La Città che sale, La Rissa in Galleria) et du Dadaïsme de Marcel Duchamp (des Ready Made au Nu descendant l’escalier).
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Maurizio Galimberti – Flatiron
Portraits de Stars
Mosaïques de Polaroids / Digigraphies
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L’alchimie d’une image narratrice d’intimité
Photographe officiel de la Mostra de Venise, du TriBeCa Film Festival etc.., Maurizio Galimberti est connu pour ses portraits de Stars en mosaïque. On citera parmi ses modèle Johnny Depp (dont le portrait fit la couverture du Times Magazine), Lady Gaga, George Clooney, Benicio Del Toro… Pour Galimberti, les portraits sont une période d’attente qui se réalise au plus près de son sujet. Les mosaïques exacerbent ce regard intérieur intrinsèque au portrait, révélant l’alchimie d’une image narratrice d’intimité.
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Maurizio Galimberti – Lady Gaga
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Portraits de Villes
Mosaïques de Polaroids / Digigraphies
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Une histoire de sensibilité
Dans ses portraits de ville, Galimberti se fie à sa sensibilité à fleur de peau et suit son appareil là où le vent le porte. Il développe ici son sens cinématographique en créant une photo humaine, au plus proche des gens, de moments de vie, d’histoires.
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Maurizio Galimberti – Tropea
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New York
Mosaïques de Polaroids / Polaroids originaux
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L’espace comme instrument de musique
Dans ses mosaïques de New York, et leur déconstruction mathématique à la précision architecturale, on ressent un besoin de ralentir le rythme effréné d’une ville en mouvement perpétuel. La décomposition est mélodique et nous apporte une nouvelle manière de lire l’espace et le temps. Les Polaroids de scènes de rue quant à eux isolent les passants, mettant en exergue la solitude que l’on peut ressentir dans cette ville où l’on peut si facilement devenir un numéro parmi tant d’autres.
Maurizio Galimberti devient alors un musicien jouant de l’espace comme d’un instrument pour donner naissance à des images qui s’inscrivent dans un temps dilaté, à une fin lyrique, poétique et sensible.
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Maurizio Galimberti – Scène de rue, NY . .