Arbre de vieLes toiles de Patrick Fischer nous rappellent l’intérêt que les surréalistes portaient aux peintres romantiques allemands ou aux symbolistes tel que Arnold Böcklin.

Au crépuscule, tout devient ombre, les êtres de chair se muent en spectres, l’arbre le plus sage paraît hanté (L’Arbre de vie).  L’obscurité qui dissout le formes ou les déforme est proche des Grands Transparents.  Parfois, le  noir s’irise dans une efflorescence (Décalcomanie).

A l’imaginaire spectral fait pendant un univers chimérique.  Ainsi le portrait de Leonor Fini, son amie pendant de longues années, en sphinge devisant avec un chat.  Ainsi ses femmes à tête de chat, ses chats à tête de femme.  On pourrait presque dire que Patrick Fischer métamorphose les chats en chats (voir ses innombrables portraits de chats), des chats qui laissent derrière eux leur sourire.